Date exposition : Du 14 avril au 27 août 2023
Informations complémentaires (horaire, tarifs et adresse) : https://www.petitpalais.paris.fr/expositions/sarah-bernhardt
Lors de mon passage à Paris en juillet, j’ai saisi l’occasion de visiter l’exposition dédiée à Sarah Bernhardt, une figure emblématique de la Belle Époque, qui se tenait au Petit Palais. Avant de vous parler de cette exposition, je vous propose une rapide présentation de Sarah Bernhardt.
Née en 1844 à Paris, Sarah Bernhardt se dévoile comme une artiste aux talents multiples : comédienne, peintre et sculptrice, une vraie touche-à-tout. Son influence s’étend bien au-delà des frontières, ayant laissé son empreinte à la fois sur la scène nationale et internationale. Il suffit de jeter un coup d’œil à la liste des pièces dans lesquelles elle a joué. Elle brillait par son don d’interprétation, capable d’incarner une gamme variée de personnages, qu’ils soient masculins ou féminins : Gismonda, Médée, Cléopâtre, Hamlet, pour n’en citer que quelques-uns.
L’exposition au Petit Palais nous transporte à la découverte, ou à la redécouverte, de cette artiste exceptionnelle. Elle présente diverses facettes : ses créations artistiques, son univers intime, sa carrière et la perception qu’avaient les autres de Sarah. Dès le début de la visite, ses œuvres et sculptures sont mises en avant. Une sculpture funéraire de son mari Jacques Damala m’a particulièrement touchée. A proximité, l’exposition nous plonge ensuite dans son intimité, exposant des éléments de son quotidien tels que des meubles, des accessoires et de la vaisselle.
Le regard de ses proches sur elle tient une grande place dans les salles de l’exposition, apportant ainsi une dimension très personnelle à l’ensemble. Parmi les œuvres qui m’ont particulièrement touchée, se trouve cette magnifique peinture de Louise Abbéma intitulée « Sarah Bernhardt et Louise Abbéma sur le lac au bois de Boulogne ».
Cette exposition retrace également les moments clés de sa carrière, mettant en lumière certaines de ses performances. Le Petit Palais nous offre la possibilité d’entendre et de voir l’artiste à travers des enregistrements audio et des extraits de films dans lesquels elle a joué. Les affiches conçues par Alphonse Mucha pour ses pièces, ainsi que les costumes emblématiques portés dans des rôles comme celui de Cléopâtre, sont exposés pour nous replonger dans cette époque.
J’étais très contente d’ailleurs de voir les affiches d’Alphonse Mucha, ayant visité l’exposition Éternel Mucha la veille au Grand Palais Immersif !
À travers cette exploration intime et en suivant le parcours jalonné de succès de sa carrière, l’exposition dresse un riche portrait de l’artiste qu’était Sarah Bernhardt.
J’ai passé un bon moment là-bas, environ deux heures. La scénographie est vraiment bien pensée et joliment réalisée. On se balade parmi les œuvres et tout ce qui a marqué sa vie et sa carrière, tout s’enchaîne naturellement. Cependant, j’ai noté un léger bémol : l’absence de régulation du nombre de visiteurs. En effet, pour un jeudi après-midi en juillet, il était parfois compliqué de circuler aisément et de lire correctement les informations sur les cartels, surtout dans les espaces plus restreints comme les deux premières salles et les salles étroites.
En somme, cette expo nous plonge vraiment dans l’univers artistique de Sarah Bernhardt. On la découvre sous toutes les coutures possibles, ce qui nous donne une superbe idée de sa créativité et de son héritage artistique. À ne pas manquer si vous aimez les personnalités inspirantes et si vous êtes à Paris avant le 27 août !
Si cet article vous a donné envie de découvrir un peu plus Sarah Bernhardt, voici des idées de pistes à explorer :
Filmographie :
- Le Duel d’Hamlet de Clément Maurice,
- La Tosca d’André Calmettes et Charles Le Bargy,
- La Dame aux camélias de André Calmettes et Henri Pouctal,
- etc..
Autobiographie :
- Sarah Bernhardt, Ma double vie : mémoires de Sarah Bernhardt, 1907
Reportages :
- Sarah Bernhardt : Pionnière du show business disponible sur Molotov,
[…] si cela vous intéresse, j’ai écrit un article à ce sujet que vous pouvez consulter ici. Malheureusement, elles n’étaient pas incluses dans l’exposition dédiée à […]